Au service de la majorité

Des services publics pour combattre les inégalités

Des services de santé et d’éducation publics constituent une arme puissante pour combattre les inégalités économiques.

Ils profitent à tout le monde, mais surtout aux plus pauvres. Ils atténuent l’impact de la répartition inégale des revenus et permettent une redistribution en versant des « revenus virtuels » aux femmes et aux hommes les plus pauvres. Dans les pays de l'OCDE, les services publics déjà représentent l'équivalent de 76 % des revenus nets (post-impôts) des plus pauvres.

Les gouvernements doivent, de toute urgence, réformer les systèmes fiscaux et accroître les dépenses publiques destinées aux services publics gratuits comme la santé et l'éducation, afin de combattre les inégalités et d’empêcher que nous ne basculions irrévocablement dans un système au service d’une minorité et non de la majorité.

Recommandations

  • Faire de l'augmentation des dépenses publiques destinées aux services publics de santé et d'éducation une priorité, afin de combattre la pauvreté et les inégalités au niveau national.
  • Privilégier les politiques et les pratiques qui augmentent le financement de services de santé et d'éducation publics et gratuits afin de combattre les inégalités, et qui sont elles-mêmes en mesure de redistribuer les richesses et de combattre les inégalités.
  • Financer les services de santé et d'éducation au moyen d'une taxation générale progressive, et non par le biais de programmes d'assurance privés et/ou à base volontaire, ou encore de paiements directs par les usagers au point d'utilisation.
  • S'abstenir de mettre en œuvre dans les systèmes publics de santé et d'éducation des réformes du marché du travail qui n'ont pas fait leurs preuves et qui sont inapplicables, et élargir la prestation des services essentiels par le secteur public et non le secteur privé.