Alors que s’ouvrent les assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI à Tokyo, Oxfam insiste sur la nécessité que ces institutions renforcent l’aide aux pays en développement touchés non seulement par la flambée des prix alimentaires, mais aussi par les retombées de la crise financière de l’Europe.
Dans un nouveau rapport intitulé "Quelles leçons tirer ?", l’organisation internationale Oxfam affirme que la communauté de l’aide doit profondément changer sa façon de gérer les crises alimentaires dans la région et d’aider les communautés à mieux se préparer aux situations d’urgence récurrentes.
Une enquête menée dans quatre pays où Mars, Mondelez et Nestlé s’approvisionnent en cacao montre que de nombreuses agricultrices sont confrontées à des discriminations, à des inégalités et à la faim.
La mobilisation de centaines de milliers de personnes au cours des douze derniers mois a poussé les dix plus grandes entreprises mondiales du secteur agroalimentaire à améliorer leurs politiques sociales et environnementales.
Les économies les plus puissantes au monde doivent agir dès maintenant pour stopper la flambée des prix agricoles. Elles doivent également s'engager sur une taxe sur les transactions financières pour aider des millions de personnes touchées par la crise économique et le changement climatique.
L’ONG internationale Oxfam et le principal réseau régional de producteurs ROPPA ont accueilli favorablement les conclusions de la réunion du PREGEC annonçant des perspectives de récoltes améliorées dans la région du Sahel. Cependant, ces organisations rappellent aux gouvernements et à l'ONU que la crise est loin d'être terminée et qu’une augmentation de l'aide est encore nécessaire pour aider les agriculteurs et les éleveurs à surmonter le triple défi des sécheresses récurrentes, de la pauvreté persistante et de l'instabilité socio-politique.