Papouasie-Nouvelle Guinée

Wewak, Papouasie-Nouvelle-Guinée : Justin, conseiller du programme WASH d'Oxfam, à côté d'un robinet installé récemment par Oxfam. Crédit : Patrick Moran / OxfamAUS

La Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG) est le pays le plus grand et le plus peuplé du Pacifique. D’abord sous administration coloniale britannique et allemande, puis sous occupation japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale, la PNG obtient son indépendance de l’Australie en 1975. Sur l’île de Bougainville, une révolte sécessionniste de neuf ans prend fin en 2001 avec la signature d’un accord de paix octroyant l’autonomie et prévoyant un référendum sur la question de son indépendance de la PNG.

Situation de la Papouasie-Nouvelle-Guinée

Une grande diversité géographique et culturelle caractérise ce pays d’un peu plus de sept millions d’habitants. La Papouasie-Nouvelle-Guinée compte près de 850 langues autochtones et un plus grand nombre encore de clans, dont beaucoup habitent des régions isolées. Environ 87 % de la population vit en zone rurale, mais on estime qu’une urbanisation rapide devrait réduire cette proportion à 65 % d’ici 2030. Outre quelques cultures commerciales, telles que le café et le cacao, la majorité de la population pratique une agriculture vivrière. Le pays dispose d’importantes réserves minières (or, cuivre et nickel), pétrolières et gazières. La Papouasie-Nouvelle-Guinée connaît le niveau d’inégalités de revenus le plus élevé de la région Asie-Pacifique. À l’indice de développement humain établi par l’ONU, elle figure parmi les pays les plus mal classés au monde (156/187), en dehors de l’Afrique subsaharienne, et se place au dernier rang à l’échelle de la région du Pacifique. Il est probable que le pays n’atteindra aucun des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) d’ici 2015.

Oxfam en Papouasie-Nouvelle-Guinée

Oxfam est active en Papouasie-Nouvelle-Guinée depuis près de vingt ans, notamment dans les régions des Hautes-Terres, de Bougainville, de Port Moresby et du Sepik. Nous travaillons directement avec les communautés locales ou par l’intermédiaire de nos partenaires sur place dans les trois domaines suivants :

  • Développement économique – Gestion des ressources naturelles, justice alimentaire et renforcement des moyens de subsistance Oxfam renforce la capacité des femmes et des hommes à exploiter au mieux et durablement les richesses naturelles du pays. En collaboration avec nos partenaires, nous améliorons les moyens de subsistance des communautés et les aidons à exercer leur droit de vivre à l’abri de la pauvreté, grâce à des sources durables de revenus et à la sécurité alimentaire. Nos partenaires sont spécialisés dans les programmes d’élevage et d’horticulture favorisant le développement de revenus durables.
  • Eau, assainissement et hygièneOxfam améliore la santé des communautés rurales en renforçant l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à de meilleures pratiques d’hygiène.
  • Élimination des violences faites aux femmes. Oxfam s’emploie à réduire les violences faites aux femmes par un travail de sensibilisation des communautés, y compris des services d’entraide, et à améliorer l’accessibilité et la qualité des centres d’appui en cas de crise. Ces services sont destinés aux survivantes, mais aussi aux auteurs de violences, et s’adressent aussi bien aux femmes et aux filles qu’aux hommes et aux garçons. Oxfam est en outre la seule ONG internationale, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, à lutter en particulier contre les violences liées à la sorcellerie. Le centre de prise en charge de Lae, qui bénéficie du soutien d’Oxfam, est le premier du genre à fournir aux femmes victimes de violences sexuelles et domestiques les conseils, le soutien psychologique et l’aide dont elles ont besoin pour obtenir protection et justice. Notre travail porte également sur la réduction des risques de catastrophe, notre engagement étant essentiellement axé sur la promotion de l’action citoyenne et de la justice entre les femmes et les hommes.

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