women empowerment

Le Guide d’Oxfam pour le travail d’influence féministe est conçu pour aider le personnel d’Oxfam à « mettre les droits des femmes au cœur de tout ce que nous faisons » en appliquant des principes et des pratiques féministes dans le travail de campagne, les politiques et le travail de plaidoyer.

Ses efforts exemplaires pour accroître la productivité de sa ferme ont valu à Asgedech Wolde Tensay de remporter le prix des Héroïnes de l’alimentation en 2015. Née dans un petit village près de la capitale Addis-Abeba, elle rêvait d’une vie très différente de celle qu’elle connaît aujourd’hui.

Carolina Chelele a remporté la cinquième édition du concours des Héroïnes de l’alimentation en Tanzanie et est devenue une responsable communautaire. Cette mère de quatre enfants enseigne à présent différentes techniques agricoles à ses proches et aux autres membres de son village.

Monica Maigari est agricultrice et enseignante. En 2014, son esprit d’entreprise et son dynamisme lui ont valu de remporter le titre d’Héroïne de l’alimentation. Depuis lors, elle a intensifié son engagement au sein de la communauté locale tout en faisant part de ses connaissances à des personnalités influentes.

Sur une planète qui produit assez de nourriture pour toute la population mondiale, 821 millions de personnes, soit une sur neuf, souffrent de la faim chaque jour. Ce n’est pas une fatalité. Les « Héroïnes de l’alimentation » est un projet innovant d’Oxfam qui montre que les femmes agricultrices peuvent aider à vaincre la faim dans le monde.

Les femmes rohingyas au Bangladesh développent des problèmes de santé, ne bénéficient d'aucune aide spécifique et sont davantage exposées aux abus parce que les installations dans de nombreuses sections des camps ne sont pas adaptées et sécurisées.

 

« La division croissante entre les leaders du G7 n’est pas une bonne nouvelle pour les millions de femmes et d’hommes dans le monde qui luttent pour une meilleure qualité de vie. Les inégalités extrêmes ralentissent le combat contre la pauvreté, sapent la cohésion sociale et engendrent de l’instabilité. »

Oxfam a mené des recherches sur les investissements des États et des bailleurs de fonds en Éthiopie, au Ghana, au Nigeria, au Pakistan, aux Philippines et en Tanzanie. Ses analyses révèlent que le soutien apporté aux femmes en matière d'agriculture et d'adaptation au changement climatique est inadéquat et manque de pertinence.

Les femmes jouent un rôle essentiel dans l'agriculture familiale et paysanne. Mais elles font face à des obstacles qui les empêchent de nourrir leur famille et de réinvestir dans leurs moyens de subsistance. Les soutenir libérerait le potentiel de centaines de millions d'entre elles dans la lutte contre la faim, la pauvreté et le changement climatique.

Au Rwanda, les femmes sont à la tête de près d’un tiers des ménages agricoles. Mais elles ont très peu de contrôle sur la commercialisation de leur production. Avec le soutien d'Oxfam, les femmes membres de la coopérative de Tuzamurane vendent les ananas qu'elles cultivent ensemble, et ne sont plus enfermées dans le cercle vicieux de la pauvreté.