extreme inequality

La croissance profite aux plus riches. D’après les dernières estimations, seuls huit hommes détiennent autant de richesses que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. Notre système économique doit cesser de profiter abusivement à une élite pour se mettre au service du plus grand nombre.

La pandémie de COVID-19 a aggravé les inégalités extrêmes dans les pays de la Communauté de développement d’Afrique australe et précipité des millions de personnes dans la pauvreté. La sortie de la pandémie offre toutefois aux gouvernements de la SADC une occasion qui ne se présente qu’une fois par génération de réduire radicalement les inégalités et éliminer l’extrême pauvreté d’ici 2030.

La pandémie de COVID-19, les invasions de criquets pèlerins et la crise climatique ont créé la pire crise économique que l'Afrique de l'Est ait connu depuis des décennies. Pourtant, au lieu de taxer les plus riches, les gouvernements envisagent de réduire drastiquement les dépenses en faveur des plus pauvres. Mais il est encore temps de changer de cap.

L’augmentation des inégalités fragmentent notre monde. Ceci n’est pas le fruit du hasard, mais de décisions politiques délibérées. Nous pouvons repenser nos économies de façon radicale afin de faire de l’égalité notre priorité. Nous pouvons construire une économie dans laquelle personne ne vit dans la pauvreté, dans laquelle les inégalités ne tuent plus.

La fortune des dix hommes les plus riches au monde a plus de doublé, passant de 700 milliards de dollars à 1 500 milliards de dollars, à un rythme de 15 000 dollars par seconde ou 1,3 milliard de dollars par jour pendant les deux premières années d’une pandémie au cours de laquelle 99 % de la population mondiale a eu des revenus moins importants que prévu et où plus de 160 millions de personnes supplémentaires auraient basculé dans la pauvreté. 

La pandémie de Covid-19 a aggravé l’ampleur des inégalités en Afrique de l’Ouest et précipité des millions de personnes dans la pauvreté. Elle offre cependant aux gouvernements ouest-africains une opportunité unique d’investir massivement dans des politiques de lutte contre les inégalités en augmentant les dépenses publiques, en rendant les systèmes fiscaux plus progressifs et en luttant contre le chômage et le travail précaire.

La pandémie de coronavirus a mis au jour notre fragilité collective, ainsi que l’incapacité de notre économie profondément inégale à oeuvrer dans l’intérêt de toutes et tous. Elle nous a également démontré l’importance cruciale de l’intervention des gouvernements dans la protection de notre santé et de nos moyens de subsistance, et la création d'un monde plus égalitaire et plus durable.

Afin d’obtenir une nécessaire réduction des émissions de CO2 d’ici 2030, les dirigeants européens doivent placer les principes d’équité et de transition juste au coeur d'un « Green Deal » qui s’attaque à la fois aux inégalités et aux émissions et qui aidera à construire des sociétés plus justes, plus saines et plus résilientes au lendemain de la crise de la COVID-19.

Cette recherche démontre comment les inégalités extrêmes en matière d’émissions de CO2 précipitent le monde vers une catastrophe climatique. Elle souligne pourquoi et comment les gouvernements doivent saisir ce moment historique afin de construire des économies plus justes et dans des limites soutenables pour notre planète. 

Cette étude dresse un bilan des inégalités en Tunisie entretenues par un système fiscal injuste. Oxfam propose des recommandations concrètes afin de mettre un terme aux politiques d’austérité et plaide pour une réforme du système fiscal tunisien ainsi que  la mise en œuvre de politiques redistributives.