De la Syrie au Soudan du Sud, plus de 125 millions de personnes à travers le monde ont eu leur existence ravagée par un conflit armé ou une catastrophe naturelle. Il est urgent d'apporter des changements profonds et concrets à l'aide humanitaire.
Le 12 janvier 2010, un séisme de grande ampleur a frappé la capitale haïtienne, Port-au-Prince, tuant 220 000 personnes, en blessant 300 000 autres et ravageant profondément le tissu urbain.
Le typhon Haiyan n'a pas seulement tué des milliers de personnes et fait des millions de sans-abri. Il a frappé une région déjà très pauvre, enfonçant encore davantage des familles dans la pauvreté et les rendant d’autant plus vulnérables à la prochaine catastrophe.
Malgré les terribles conséquences du typhon Haiyan aux Philippines, la rapidité d’action, appuyée par un bel élan de solidarité tant local qu'international, a permis à des millions de personnes de survivre.
La communauté internationale doit promettre une aide financière pour les populations affectées par le cyclone Aila qui a frappé le Bangladesh il y a un an. Leur retour est impossible avant que les digues endommagées ne soient réparées.
Aujourd’hui Oxfam a adressé un nouvel appel aux financements pour les survivants du cyclone Nargis de 2008 au Myanmar, expliquant que la mousson à venir représente une sérieuse menace pour le rétablissement du pays.
La générosité du public a permis d’obtenir suffisamment de fonds pour financer l'intervention d’urgence en Haïti. Maintenant, les appels aux dons permettent au public de contribuer financièrement aux projets de recontruction d'Haïti.