Dans de nombreuses zones de la République démocratique du Congo, la population est encore victime de grandes violences de la part des groupes armés et, dans certains cas, du gouvernement, dont la police, l'armée et des agents étatiques.
Alors que des centaines de milliers de personnes continuent de vivre dans la peur des attaques en République démocratique du Congo, les dirigeants réunis au sommet de l’Union africaine doivent faire de la paix une priorité.
Une offensive militaire au Nord du Mali aurait de graves conséquences humanitaires et nécessite la mise en place de solides garde-fous, met en garde aujourd’hui une coalition de dix ONG.
Plus d’un million de personnes sont menacées par les attaques des milices alors que les combattants commencent à se positionner dans et autour de la ville de Goma, et que le gouvernement et la force de maintien de la paix de l’ONU ne leur fournissent aucune protection.
A l’heure où le groupe armé M23 se bat pour étendre le territoire qu’il contrôle, et où une multitude d’autres groupes armés terrorisent la population, le risque d’un effondrement total de la protection assurée par l'Etat dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et d’une aggravation de la crise humanitaire s’accroît dangereusement.
L’insécurité croissante au Mali et au Nord du Nigeria, perturbe l’approvisionnement en denrées à prix abordables des communautés frappées par une grave crise alimentaire en Afrique de l’Ouest, qui affecte 13 millions de personnes selon l’ONG internationale Oxfam.
L'aggravation du conflit et de l'insécurité à la frontière entre le Kenya et la Somalie risque d'accroître les souffrances des civils déjà en proie à la sécheresse et aux violences armées, a aujourd'hui déclaré l'organisation internationale Oxfam, trois mois après l'annonce de la famine en Somalie.
Après dix années d’améliorations, les acquis obtenus par les femmes afghanes en matière de droits pourraient significativement s’éroder, voire disparaître en cas d’accord de paix négocié à la va-vite, alerte Oxfam.
Le Sud-Soudan fera face à d’énormes défis et nécessitera, quel que soit le résultat du référendum qui se tiendra du 9 au 15 janvier 2011, un soutien à long terme de la part du reste du monde. Le Sud-Soudan pourrait devenir le plus jeune pays au monde mais aussi l’un des moins développés.
Les forces militaires internationales doivent prendre des mesures urgentes afin d’assurer la protection des civils touchés par l’intensification du conflit au moment où elles prévoient de transférer les responsabilités en matière de sécurité au gouvernement afghan.