Les Indonésiennes et Indonésiens ont été frappés par un puissant séisme suivi d’un tsunami qui a balayé leurs habitations et a fait de nombreux morts parmi leurs proches.
Les dégâts occasionnés aux infrastructures de transport, telles que les routes, les ponts et l’aéroport, continuent d’entraver les secours, et l’aide acheminée reste limitée. Nous travaillons d’arrache-pied afin de porter assistance à 500 000 personnes dans les plus brefs délais.
Ce dont la population a besoin
- Plus de 330 000 habitations ont été gravement endommagées ou détruites. Les personnes sinistrées ont besoin d’abris provisoires, tels que des bâches en plastique et des tentes familiales, pour se protéger des éléments.
- Les canalisations ayant été détruites, l’eau et l’assainissement constituent une préoccupation majeure : les habitants souffrent d’une grave pénurie d’eau potable et les toilettes manquent pour prévenir la propagation de maladies.
- Une aide alimentaire est nécessaire, ainsi que des médicaments et du matériel médical pour soigner les blessés. Des générateurs sont également nécessaires pour l’éclairage et les moyens de communication.
Ronald (32 ans) devant l’atelier de réparation automobile de son père, à Palu. Son père est mort : il a été aspiré dans un gouffre à la suite du séisme au large de Palu, le 28 septembre. Photo : Andri Tambunan/Oxfam
L’action d’Oxfam
Oxfam a une équipe sur le terrain. En étroite collaboration avec une coalition de partenaires locaux, nous fournissons des installations sanitaires, de l’eau potable et des matériaux de construction d’abris à Palu et dans les zones sinistrées.
Trois exemples de l’aide que nous apportons aux personnes les plus démunies :
Des filtres à eau
Outre la nourriture, l’eau et l’assainissement sont les besoins les plus pressants au lendemain de toute catastrophe. Sur l’île de Célèbes, les infrastructures d’approvisionnement en eau potable ont été gravement endommagées. La ville de Palu dépend à présent de camions-citernes qui peinent à répondre à la demande. Les petites localités rurales n’ont quant à elles pas d’électricité ni de carburant pour alimenter les pompes et puiser l’eau en profondeur. Certaines demeurent même inaccessibles du fait de glissements de terrain et de l’endommagement des routes.
Le plus efficace et le plus rapide pour fournir de l’eau potable consiste à purifier l’eau disponible sur place. L’équipe Eau, assainissement et hygiène d’Oxfam achemine du matériel de filtration SkyHydrant, qui permet de traiter les eaux souterraines sans électricité ni produits chimiques. Une unité peut potabiliser 1 200 litres d’eau tirée d’un puits de captage par heure, ce qui correspond aux besoins journaliers de 500 personnes. (Photo : Hariandi Hafid/Oxfam)
Des kits d’hygiène
Les risques sanitaires sont importants pour les personnes qui vivent dans les camps de déplacés. À Palu, le nombre de toilettes dans les camps de fortune qui abritent quelque 70 000 personnes est très insuffisant. L’assainissement représente un problème majeur étant donné que les maladies transmises par l’eau peuvent se propager rapidement dans ces conditions.
Oxfam distribue des kits d’hygiène qui permettront aux sinistrés d’observer une bonne hygiène le temps de leur séjour dans les camps, au cours des prochaines semaines ou des prochains mois. Ces kits comprennent un seau pour le transport d’eau potable, du savon, de la lessive, des serviettes hygiéniques, des couches, des brosses à dent et du dentifrice. (Photo : Hariandi Hafid/Oxfam)
Des abris d’urgence
Mas’ad et ses trois enfants habitaient le village de Dampal, dans le district de Donggala, qui s’étend sur environ 700 km au sud et au nord de la ville de Palu, dans la province du Sulawesi central. Ils vivent à présent avec des membres de leur famille dans un camp d’urgence pour personnes déplacées, pas loin de leur village. « Nous nous sommes enfuis de la maison, mes trois enfants et moi, dès le premier tremblement de terre. La deuxième secousse a détruit ma maison », raconte-t-elle.
Oxfam et ses partenaires ont distribué près de 500 bâches et 400 pièces d’étoffe appelées sarong aux survivants de Dampal. « Je remercie Oxfam pour la bâche et le sarong. Je veux monter la tente devant ma maison pour pouvoir plus facilement faire la cuisine à côté. » (Photo : Irwan Firdaus/Oxfam)
Aidez-nous à faire plus, faites un don
En faisant un don, vous pouvez soutenir notre intervention humanitaire à la suite du séisme et du tsunami dévastateurs qui ont frappé l’Indonésie, le 28 septembre 2018. Votre don nous permettra d’apporter une aide essentielle aux personnes les plus gravement touchées et de sauver des vies.